Témoignages de l'Ecrit 2017


Lucile

J’ai passé le concours d’orthophonie 3 fois avant de l’obtenir 
La première année je n’ai eu aucun écrit la deuxième j’ai eu l’écrit de Toulouse et Montpellier et , voyant ma progression, j’ai décidé de le tenter une 3ème fois en candidat libre. 
Je ne voulais pas vraiment passer Clermont car la dissertation n’était pas mon épreuve de prédilection mais étant de Béziers c’était qu’à 3h du coup je me suis lancée .
En sortant de l’épreuve j’étais ni déçue ni satisfaite si tant est qu’on puisse l’être en sortant d’un concours 
De plus, le concours de Clermont se passait l’an dernier le 4 mai, c’était l’avant dernier concours. Je n’avais pas eu de réponses positives jusqu’alors et j’étais donc un peu lassée de ces concours. 
Quelle surprise et quelle joie quand j’ai su que j’étais admissible ! 
N’oubliez pas qu’il en suffit d’un et que rien n’est joué tant que tout n’est pas terminé . Ça peut être le dernier concours comme le premier donc accrochez-vous jusqu’au bout.

Promis, on a encore des témoignages qui vous attendent !! 
Les oraux ont d'ores et déjà commencés, les écrits ne sont pas terminés, et les résultats tombent, bref c'est pas la "bonne période"... Mais ne perdez pas espoir, vraiment !!!!!!


Bérénice

Bonjour, moi c’est Bérénice, j’ai 19ans et je viens d’Orléans où j’ai fait un an de prépa ! J’avais envie de vous parler de mon expérience du concours de Clermont. 
Tout d’abord, l’écrit (en mai dernier) : il était composé d’un QCM de français (vocabulaire/syntaxe), un QCM de tests psychotechniques puis on avait une pause avant de passer à la dissertation. Le sujet de dissertation portait sur l’illettrisme, un sujet que je connaissais donc cela m’a donné confiance pendant l’épreuve ! C’est le dernier écrit que j’ai passé, je savais déjà que j’étais admissible à Besançon et je voyais Clermont comme une dernière chance mais je comptais davantage sur Besançon ! Mais il se trouve que l’écrit de Clermont tombait le même jour que l’oral de Caen et il y avait donc pas mal d’absentes (mais je ne saurais pas dire combien) et cela n’est pas négligeable au concours ! Je ne pariais pas beaucoup sur Clermont mais je n’ai pour autant rien lâché, j’ai tout fait pour finir les épreuves au mieux. Et au final j’ai été rappelée pour l’oral ce qui me paraissait complètement fou. Comme quoi des fois cela se joue à quelques absences ou quelques cases supplémentaires de cochées ! C’est pourquoi je vous conseille de tout faire pour compléter au maximum les grilles !! Et surtout de toujours vous faire confiance parce qu’il y a forcément des éléments de connaissance que vous avez et que vous pouvez utiliser dans vos dissertations, n’hésitez pas !! J’espère que ça ira au mieux pour vous, persévérez !


Ninon

Bonjour à tous ! 
C’est après avoir fait une licence en langues que j’ai fait un an de prépa ortho, studieuse et intense, sur Clermont ! Clermont était la dernière ville dans laquelle j’ai passé le concours l’année dernière, ma dernière chance pour l’année 2017. Après six concours non obtenus (Nantes, Paris, Caen, Lyon…) c’est donc un peu dépitée mais beaucoup moins stressée que je me suis présentée au concours de ma ville natale. 
Je n’avais plus beaucoup d’espoir et commençais à mettre toutes les chances de mon côté pour l’année suivante. 
Durant les écrits de Clermont j’ai vraiment réussi à me concentrer sur les épreuves QCM en me répétant que de toute façon « je n’avais rien à perdre », c’est donc avec plus de confiance et d’aisance que j’ai passé cette épreuve pour laquelle beaucoup de rapidité était demandée. Nous avions cependant plus le temps de réfléchir lors de la rédaction de la discussion dont le sujet était assez ouvert et accessible. Je me souviens avoir pris un certain temps de relecture, non négligeable ! 
Je suis sortie de là sans aucun regret, en me disant que j’avais fait ce que j’avais pu, je n’aurais cependant jamais cru devoir écrire ce témoignage un jour… Comme quoi, TOUT EST POSSIBLE !
Morale de l’histoire : toujours y croire, garder ses objectifs en tête, avoir confiance en soi, et manger un BON GROS plat de pâtes la veille (là est peut-être le secret de la réussite ?!).
Bonne chance à vous et à l’année prochaine ! 


Camille

Je m’appelle Camille, j’ai un bac scientifique et j’ai fait 2 ans de prépa à Rennes. 
Lors du concours de Clermont-Ferrand, j’étais dans un état d’esprit très fatigué par l’enchaînement de tous ces écrits. J’avais déjà eu 2 admissibilités donc mon stress était moindre par rapport aux concours de début d’année. 
Les QCM se passèrent assez bien, j’avais fait de mon mieux mais j’étais déçue de moi par rapport aux Mathématiques qui demandent d’être traités très rapidement ce que je n’avais pas fait à mon goût. 
De plus, en entendant certaines filles parler des réponses qu’elles avaient trouvées au QCM de langue, je me suis rendu compte que ce n’était pas du tout ce que j’avais mis..bref, ne jamais écouter les bilans post-concours qui ne servent absolument à rien à part se faire peur. 
Lors de la dissertation, pour moi tout était foutu, elle fut donc courte, j’ai quand même réussi à y glisser quelques définitions et des exemples concrets correspondant au thème. Je me suis relue et posé mon crayon 30 minutes avant la fin de l’épreuve, je n’avais qu’une envie sortir de cette salle car je n’y croyais absolument pas. 
Et pourtant surprise mon nom sur la liste d’admissibilité !!! Il ne faut donc pas douter de soi et donner le maximum. Même si vous êtes déçus de vous, tout peut arriver. 
Restez concentrés et faites de votre mieux ! Je vous dis bon courage et à l’année prochaine !


Océane

Bonjour à tous ! 
C’était la première année pour moi que je passais les concours et l’écrit de Clermont était le dernier que je faisais ; j’étais donc un peu moins stressée (mais pas totalement détendue non plus;) que pour les précédents, car il faut bien l’avouer, à force on s’habitue au nombre impressionnant de candidats et au déroulement des concours.
Une fois installée, les QCM sont distribués, on respire un bon coup et c’est parti ! Pour le QCM de langue qui dure 30 min, j’ai opté pour la stratégie « je réponds à toutes les questions dont je connais les réponses et je passe celles qui me posent problème». Attention quand même à ne pas lire trop vite les énoncés pour ne pas se faire avoir par les petits pièges du type correct/incorrect (vous voyez de quoi je parle). Ensuite comme il me restait un peu de temps j’ai pu réfléchir aux questions que j’avais laissées de côté. 
Même stratégie pour le QCM de logique car je ne voulais pas rester bloquée sur une question et prendre le risque de ne plus avoir le temps de répondre aux suivantes parmi lesquelles s’en cachaient sûrement de moins difficiles.
Pour ce qui est de la dissertation, le sujet portait sur l’illettrisme et était limité à une page recto-verso. J’ai donc fait un brouillon afin d’organiser et de synthétiser mes idées pour ne pas dépasser cette limite. Intro, conclusion, relecture pour éviter un maximum de fautes d’orthographe et c’est terminé, il n’y a plus qu’à attendre les résultats. 
J’espère sincèrement que ce concours est pour vous, bon courage et ne lâchez-rien !


Stéphanie

" La vie n'est facile pour aucun de nous. Mais quoi, il faut avoir de la persévérance, et surtout de la confiance en soi. Il faut croire que l'on est doué pour quelque chose, et que, cette chose, il faut l'atteindre coûte que coûte." Marie Curie.

Clermont-Ferrand arrivait dans les derniers examens donc il fallait garder sa motivation d’autant que plusieurs résultats étaient déjà tombés…Pour ma part Clermont était mon 2e choix donc, je restais motivée ! L’école étant tout juste ouverte, seulement une annale pour s’entraîner sur le format de Clermont, sans savoir si leur format allait évoluer ou pas…pour ce qui est donc de l’écrit, au niveau du temps pour l’épreuve de français c’était très correct, en revanche pour la logique / maths j’ai le souvenir que l’épreuve était très longue, donc il ne faut vraiment pas traîner. Pour le contenu, très varié en français, vocabulaire, grammaire, + ou – difficile et pour les maths pas forcément super difficiles mais très rapide… L’épreuve de discussion était classique, il faut juste être inspirée par le thème… Le principal pour ce concours est de rester toujours motivé(e), d’arriver serein(e), d’y croire jusqu’au bout, de bien gérer son temps et son stress, de passer une soirée tranquille la veille pour être au top le matin ! Pour ma part, je pensais que ça ne passerait pas, notamment pour le QCM de français et finalement, l’admissibilité ! force et courage pour ce concours !


Alice

Je m'appelle Alice et je viens de Lyon. Voici mon écrit à Clermont-Ferrand en 2017.
J'avais derrière moi un an de prépa, un an de fac en sciences de l'éducation, 5 concours passés chaque année, et 9 écrits ratés en deux ans... Donc j'arrive à Clermont, totalement dépitée car après deux ans de préparation au concours, je n'avais eu aucune admissibilité. Mais du coup, je suis complètement détendue, je n'ai qu'une chose en tête : je n'ai plus rien à perdre, c'est le dernier concours de ma vie, je ne voulais plus en entendre parler après. Toutefois, je me dois de tout donner et de garder la motivation que j'ai toujours eue.
Après la première épreuve, les QCM de français, je suis complètement déboussolée, il y a beaucoup de questions auxquelles je ne sais pas répondre... Ensuite, les tests psycho se passent plutôt bien, mais il faut accélérer car le temps est très court !
Puis, la pause ! Je retrouve rapidement mes amies à qui je dis précisément « J'ai vraiment envie de partir maintenant, je sais que j'ai fait n'importe quoi »... mais on ne se défile jamais à un concours d'orthophonie ! (m'enfin, le moral n'y est plus...).
Enfin, la dernière épreuve : la rédaction. Quand je vois le sujet, je me détends car il me parle, il m'inspire. Il n'y a pas beaucoup de temps mais je prends le soin de faire un plan, et de bien choisir mes tournures de phrases pour ne pas perdre du temps, raturer ma feuille, et aussi car le nombre de lignes est limité. Je sors de l'épreuve contente de ma rédaction mais peu importe puisque j'ai l'impression d'avoir complètement raté les QCM !
Les résultats tombent et je n'avais tellement aucun espoir (c'est dur de garder espoir après 9 échecs!) que je n'étais pas tendue du tout et là.... stupeur ! ADMISSIBLE ! C'était une sensation très très intense que je n'oublierai jamais ! 
Je veux transmettre à travers mon témoignage que l'espoir doit toujours vous porter et vous pousser à vous accrocher. Il faut se détacher des résultats négatifs précédents, se reconcentrer, car chaque concours est différent et vous avez vos chances à chacun d'entre eux, jusqu'au dernier que vous passez !
A bientôt, à Clermont !


Victoria

Je m’appelle Victoria, je suis en première année d’orthophonie à Clermont-Ferrand. J’ai obtenu un bac scientifique puis j’ai fait une année de prépa à Medisup à Paris.
J’ai passé au total 13 concours dont Clermont-Ferrand. Etant donné que l’école d’orthophonie avait ouvert l’année dernière il me semblait indispensable de le faire car nous ne savions pas trop à quoi nous attendre au niveau des épreuves, et puis faire partie de la 2ème promo depuis l’ouverture de l’école pouvait être intéressant. Cependant je ne me faisais pas trop d’illusions et y allais vraiment très détendue, dans l’optique qu’il n’y avait quasi aucune chance pour que je l’ai (nous étions environ 1400 candidats pour 25 places)
Pour ce concours je me suis beaucoup préparée à la rapidité dont on doit faire preuve pendant les tests psychotechniques. L’épreuve de français se travaille comme pour tous les autres concours. Enfin pour la dissertation j’avais fait un petit dossier avec des références sur des thèmes récurrents.
J’arrive donc la veille à Clermont-Ferrand avec 4 autres amies. Le trajet depuis Paris était vraiment long (3h30). Nous avions un a priori sur la ville et pourtant celui s’est envolé en la visitant. Nous avons trouvé que c’était une ville très jeune, nous avons beaucoup apprécié le centre-ville et les montagnes qui nous entouraient. Le soir, par hasard, nous avons mangé dans une crêperie qui se trouve en fait être un incontournable de Clermont (le restaurant s’appelle le 1513, les prix sont très abordables et les crêpes excellentes !)
Le lendemain nous devions nous rendre au centre d’examen. L’accès y est vraiment compliqué. Etant donné que notre hôtel était près de la gare et loin du centre d’examen, nous avons dû prendre un taxi (qui n’arrivait pas, un grand moment de stress !). Enfin nous arrivons, j’étais vraiment très détendue et encore une fois je me disais que j’avais très peu de chance donc que ça ne servait à rien de stresser.
J’ai bien réussi l’épreuve de français mais moins les tests psychotechniques. Finalement j’ai passé la première sélection et ma dissertation a donc été corrigée. Cette dissertation nous avait laissées plutôt perplexe avec mes amies. Le thème était l’illettrisme, thème sur lequel nous avions peu de références, et avions toutes mis à peu près la même chose.
Finalement quelques semaines après j’apprends que je suis parmi les 100 admissibles à l’oral, bonheur !
Je pense que ce qui m’a beaucoup aidé, pour ce concours, et même tous, c’est d’y aller plutôt détendue (je ne suis pas de nature stressée). Je sais que ce n’est pas chose facile pour certains, mais je pense vraiment que c’est en étant le plus détendu possible que l’on donne le meilleur de soi. 
Malheureusement, nous, premières années, ne seront pas présentes lorsque vous passerez le concours (nous serons en stage), alors que nous aurions vraiment voulu vous rencontrer !

Je vous souhaite plein de courage, de réussite et surtout croyez en vous !


Marie-Apolline

Salut à tous !
Je m’appelle Marie-Apolline et je suis étudiante en première année à Clermont. Voilà un petit aperçu de mon expérience du concours de Clermont, qui je l’espère pourra un peu vous aider !
L’année dernière, j’étais en première année de prépa, couplée avec une L1 de Psychologie à Lyon, et j’ai passé 7 concours. J’avais déjà reçu 5 réponses négatives avant de me présenter aux écrits de Clermont, et cela a été très démoralisant. C’était presque ma dernière chance, mais j’étais un peu moins stressée que d’habitude puisque j’étais déjà venue « en reconnaissance » durant mon année de terminale. En plus, comme le jour du concours tombait en plein milieu de mes partiels, j’étais arrivée très détendue, avec d’autres préoccupations en tête et sans aucunes révisions de dernières minutes (la veille on avait plutôt opté pour le cinéma en face de l’hôtel !) … comme quoi se changer les idées et ne pas se mettre trop de pression sont peut-être les meilleurs moyens pour réussir !
Le jour J, je connaissais déjà bien les lieux et les épreuves donc je me suis plutôt sentie à l’aise. Par contre j’avais peur de ne pas avoir la moyenne au QCM de Langue, mais finalement j’ai trouvé l’épreuve assez abordable et les questions étaient plutôt basiques (phrases correctes, figures de styles, définitions, genre des noms, étymologie, conjugaison…). Je comptais donc surtout sur le QCM de Logique pour faire la différence. Il m’a paru un peu plus compliqué que l’année précédente et surtout beaucoup plus rapide, mais c’est une épreuve pour laquelle j’étais à l’aise et j’ai été bien efficace. Pour le sujet de rédaction sur l’illettrisme, j’ai eu un gros coup de stress, car il me paraissait très banal (attention à la confusion avec analphabétisme !). J’ai cherché des exemples et des arguments originaux qui me permettraient de me démarquer, tout en rédigeant de manière appliquée et concise, et finalement ce sujet m’a permis de bien remonter au niveau de ma note.
Bref ! Pour l’écrit rien n’est joué ! Il ne faut surtout pas se décourager après les premiers QCM et on peut toujours se rattraper sur d’autres épreuves en fonction de ses talents ! C’est la première étape, et la plus difficile à mon avis, donc donnez tout !
Enfin, ne vous découragez pas puisque la dernière chance peut aussi être la bonne ! Courage ! et sûrement à l’année prochaine ! 


Léa

Bonjour à tous ! Moi c’est Léa, je viens de Toulouse et j’ai un baccalauréat littéraire.
Après un an de prépa, le concours de Clermont-Ferrand était le septième et dernier concours que je
passais. Malgré l’enchaînement des résultats négatifs et la fatigue du marathon des concours et du tour
de France, je gardais en tête mon objectif : décrocher le concours d’orthophonie. J’essayais de rester
motivée et d’évacuer mon stress afin de réussir au mieux ce dernier écrit de concours. Dîtes-vous que
parmi les 25 places de la future promo, une vous est réservée. Soyez convaincu(e) de vos capacités et
gardez en tête votre passion pour l’orthophonie.
En ce qui concerne les épreuves, la préparation est primordiale : entraînez-vous avec les annales
régulièrement, afin de cerner le type de questions et le temps, même si, comme dans chaque concours,
on ne sait jamais trop à quoi s’attendre...
Ca y est, tout le monde est installé, le concours commence. Je souffle un bon coup, je pense à mon objectif,
et c’est parti. Pour ma part, je me suis retrouvée un peu « désemparée » devant le QCM de français. Il
comportait de l’orthographe, de la grammaire, du vocabulaire, de la conjugaison, et même une pointe de
culture G : je le trouvais plus dur que l’année d’avant. Pour le QCM de maths / logique : un seul mot
d’ordre : entraînement ! Il est essentiel de s’entraîner, avant tout pour la rapidité (50 questions en 30 mn),
et pour la méthode de réflexion. J’ai réussi à faire le QCM entièrement, et ce en partie grâce à la
préparation je pense. Quant à la dissertation – discussion, le thème était l’illettrisme (chouette, enfin
quelque chose qui a un rapport avec l’ortho !) et la rédaction était assez courte (deux pages). Les points
clés pour réussir cette épreuve : être organisé(e), synthétique, clair(e), expliciter ses idées et les illustrer
d’exemples, et bien sûr se relire pour éviter les fautes d’orthographe et de syntaxe ! Encore une fois, il est
primordial de s’entraîner à la dissertation, afin d’acquérir la bonne méthode et d’avoir déjà réfléchi sur
beaucoup de thématiques (personnellement, je faisais environ une dissertation dans les conditions du
concours par jour). Comme ça, une fois devant votre feuille, les idées fusent !
Il est important de bien gérer son temps, quelle que soit l’épreuve. Je pense qu’il ne faut pas rester bloqué
sur une question car le temps passe très vite en concours, mais n’oubliez pas d’y revenir tout de même (à
Clermont pas de point négatif, alors autant répondre au hasard que ne pas répondre du tout).
N’oubliez pas que chaque concours est unique et qu’il en suffit d’un seul, il faut y croire jusqu’au bout.
Quelle joie immense de voir son nom sur les listes !
J’espère vous dire à bientôt pour le témoignage de l’oral, et même à l’année prochaine...
PS : ici couvrez-vous, le climat est rude (parole de Toulousaine expatriée à Clermont-Ferrand) !


Moea

Salut ! Moi c’est Moea (si tu te poses la question, c’est tahitien, ne me remercie pas c’est cadeau!) et je viens de Nice, oui oui j’ai quitté mon soleil, et je le cherche encore...
Après mon bac ES, j’ai fais une première année en sciences du langage et je n’ai passé que le concours de Nice dans l’optique de voir à quoi ça ressemblait ! Tu t’en doutes, le résultat a été négatif.
J’ai validé mon année mais j’ai quand même voulu faire une année de prépa pour mettre toutes mes chances de mon côté. J’ai passé 9 concours au total, Clermont était le 7ème. Le jour du concours il pleuvait des cordes (j’avoue je me suis demandé ce que je faisais là..) mais j’étais plus motivée que jamais à l’idée de pouvoir manger de l’aligot pendant 5 ans !
Les QCM de français se passent plutôt pas mal et ceux de logique aussi, je me dis que la première partie peut passer mais que ça casse pas trois pattes à un canard !
La deuxième partie se passe moins bien que la première, le fait que le blanco soit interdit pendant la dissertation me déstabilise un peu. Sujet basique mais du coup compliqué de se démarquer.
Je sors de là en me disant que même si les QCM passent, ma dissert ne me permettra pas d’être dans les 100 premiers.
Quelques semaines plus tard les résultats tombent, je suis admissible ! J’actualise la page une bonne dizaine de fois tellement je n’y crois pas ! Je suis hyper contente jusqu’à ce que je me rende compte que je vais à l’oral et que le stress monte !
Il ne faut jamais perdre la motivation, même à la fin de l’année quand on pense que tout est terminé, c’est ça qui fera la différence !!

A bientôt à Clermont 


Alizée

Bonjour, je m’appelle Alizée, je suis maintenant étudiante en première année d’orthophonie à Clermont-Ferrand. J’ai fait 2 années de préparation aux concours à Lyon après le bac et chaque année j’ai passé environ 13 concours 
Je vais donc vous raconter comment j’ai vécu l’écrit qui m’a en partie permis d’entrer dans cette école Auvergnate !

L’année dernière c’était donc la deuxième fois que je passais le concours de Clermont-Ferrand, je savais à quoi m’attendre car je connaissais le lieu du concours, la ville, le genre des épreuves et mine de rien, cela enlève une bonne partie de stress !
Le concours se déroulait le matin donc pour éviter de la fatigue supplémentaire je suis venue la veille avec une amie qui passait aussi le concours. Le soir nous avons opté pour un repas chinois et la télévision, tous les moyens sont bons pour se détendre (à l’exception des révisions de dernière minute) !

L’épreuve du QCM de langue s’est plutôt bien déroulée, il ne fallait pas traîner mais c’était tout de même faisable. Pour préparer cette épreuve j’avais refait plusieurs fois le QCM de l’an dernier et j’avais travaillé séparément tous les points qui étaient tombés dans celui-ci (comme les figures de style, les mots de vocabulaire…). J’avais également révisé les bases de grammaire, l’orthographe des mots, etc. 
J’ai trouvé l’épreuve de logique plus complexe que l’année précédente. Toutefois, j’ai donné le meilleur de moi-même, même si ce n’était pas ma matière de prédilection. Pour préparer cette épreuve j’avais aussi refait plusieurs fois l’ancien QCM et de multiples exercices de tests psychotechniques dans des annales et des livres. Chaque fois que je bloquais sur un exercice je le notais sur une feuille pour me rappeler le procédé et pour pouvoir le refaire.

Finalement, je pensais avoir complètement raté l’épreuve de logique, je me demandais même s’il était utile que je me surpasse pour l’épreuve rédactionnelle qui allait suivre. Et heureusement, la raison l’a emportée car j’ai fait un très bon classement pour les QCM, cela aurait été dommage que je m’arrête là !

Pour ce qui est de l’épreuve rédactionnelle, le thème était l’illettrisme. Evidemment, dans cette épreuve l’enjeu était de ne pas confondre illettrisme et analphabétisme. D’ailleurs, avec le stress au début tout se confondait dans ma tête mais j’ai pris le temps de me poser et de distinguer les 2 définitions. J’ai cherché un plan au brouillon, organisé toutes mes idées et j’ai rédigé le plus rapidement possible pour être sûre de ne pas me faire dépasser par le temps ! J’ai terminé l’épreuve 10min plus tôt, ce qui ne m’étais JAMAIS arrivé mais je ne savais pas vraiment quoi penser de ma production.
Pour cette épreuve, je m’étais également fortement entraînée. Je faisais des dissertations (avec un nombre de mots imposé) tous les jours avec des sujets d’actualité que je trouvais sur internet (dans « le monde » ou « sciences humaines » par exemple) et évidemment avec les sujets qu’on nous donnait en prépa.

J’étais allée à ce concours un peu plus détendue que pour les autres car j’en avais déjà passé une dizaine avant celui-ci et je me disais que le plus gros de l’année avait été fait et je voyais ce dernier comme une nouvelle chance de réussir, il ne fallait pas que je la gâche.
Finalement, quelques semaines plus tard, alors que je n’y croyais absolument pas (j’étais même en pleine semaine de révisions intenses pour le concours le Marseille (l’ultime)), j’ai trouvé mon nom sur la liste des admissibles…QUELLE JOIE INTENSE ! C’était le premier résultat positif après les nombreux refus des autres écoles. C’était à la fois un soulagement et un nouveau défi à relever : l’oral !
Et encore quelques semaines après, une deuxième bonne nouvelle : admissible à Nice ! Comme quoi, il faut y croire jusqu’au bout même si pour cela il faut attendre la fin du mois de mai ! 
Ces concours sont d’une extrême difficulté mais avec du travail, de la persévérance, de l’envie et de la conviction on peut y arriver, c’est possible ! Il ne faut pas se laisser déstabiliser par les résultats négatifs, la complexité des questions ou le nombre de candidats. Tout le monde est dans le même bateau mais si tu arrives sûre de toi et de tes connaissances, tu feras la différence.

 

Bon courage pour cette année très intense!


Louise

Salut à tous et à toutes ! voici le petit récit de mon année concours. 
J’ai réalisé une année de prépa à Nantes suite à mon bac S et j’ai passé 10 écrits. Cette année de prépa n’a pas toujours été facile je l’avoue, beaucoup de travail, de doutes, de déceptions : c’est un vrai parcours du combattant mais avec une réelle motivation et un mental d’acier, rien n’est impossible. J’ai commencé à travailler dès le début de cette prépa. Le premier concours était celui de Nantes, c’était surtout en décembre donc je n’avais pas beaucoup d’espoir. Mais c’était le début du marathon des concours et cela devenait vraiment concret. Les concours s’enchaînent très rapidement, c’est assez épuisant. L’attente des réponses est souvent très longue, et ce n’est pas toujours une partie de plaisir, surtout le fait de ne pas voir son nom sur les listes.
Malgré tout il faut continuer, c’est sûrement ça le plus compliqué : continuer de travailler, d’y croire quand tout nous prouve que nous n’y arrivons toujours pas. Je suis passée au-dessus de tout ça, en me disant que si les autres réussissaient, pourquoi pas moi ? En mai, avant le concours de Clermont j’avais déjà loupé 7 concours. Il m’en restait donc 3 : Clermont, Rouen et Marseille. A ce moment j’ai recommencé tout à zéro, j’ai oublié tous les refus et je me suis concentrée sur le concours de Clermont comme si c’était le premier que je passais. Le jour du concours je n’étais pas spécialement stressée, mais plutôt concentrée. 
L’épreuve des QCM était plutôt une épreuve « basique » à mon sens : QCM de français, QCM de mathématiques (test psychotechnique) et dissertation. Pour les test psychotechniques, cela allait assez rapidement mais j’avais quelques temps avant passé le concours de Montpellier, donc j’avais été habituée à faire rapidement ce type d’exercices. 
Pour le QCM de français, j’ai fait le choix (à cause du barème), de ne cocher que les items (A, B, C, D, E) dont j’étais vraiment sûre. Ce QCM de français était assez synthétique/global : conjugaison, mots de vocabulaire, grammaire, figure de style… 
Concernant la dissertation, le sujet sur l’illettrisme m’a assez inspirée, j’ai pris le temps de faire un brouillon pour poser toutes mes idées au clair. 
Après le concours, j’ai continué à travailler Rouen et Marseille. J’ai également assisté à tous les cours d’oraux de ma prépa, alors que je n’avais pas obtenu d’oral, mais je voulais rester optimiste. Le fait de continuer la préparation à l’oral m’a permis aussi de me rappeler pourquoi je faisais tout cela, de garder à l’esprit que je travaillais pour un but : devenir orthophoniste. Et puis le jour des résultats de l’écrit, je lis mon nom sur la liste des admissibles : première victoire. Mais une partie importante restait à faire : l’oral. 
Entre temps j’avais appris mes deux échecs aux autres concours. Plus le choix, je devais obtenir l’oral de Clermont ! L’oral étant le 30 juin, j’ai eu le temps de travailler sur les différents types d’exercices qu’on prouvait nous demander, sur mon parcours, ma présentation. 
Je ne vais pas vous mentir, je suis arrivée à l’oral de Clermont assez stressée : c’était ma seule chance de rentrer en école. L’oral s’est plutôt bien déroulé, mais je ne voulais pas me faire de faux espoirs. Je savais également qu’une place assez lointaine sur liste complémentaire ne m’aurait pas garantie l’entrée en école. (Elle n’était remontée que de 12places l’année avant)
Puis est venu le moment de l’attente, très longue attente. Je vous conseille, de vous occuper, de faire tout ce que vous n’avez pas pu faire durant cette année. L’oral étant passé je m’étais dit que je ne pouvais plus rien changer alors autant en profiter ! 
J’ai finalement obtenu le concours de Clermont, une vraie surprise malgré tout car je pensais vraiment repartir pour une nouvelle année de prépa ! 
J’espère que mon témoignage vous aura un peu éclairé(e)s et j’espère vous retrouver parmi nous l’année prochaine !


Valentine

Je m’appelle Valentine, j’ai 21 ans et je viens de Clermont ! Je souhaite (re)donner un peu de motivation à celles/ceux qui passent le concours depuis plusieurs années et qui peuvent être un peu démoralisés 😣 L’ayant passé pendant 3 ans, je sais que l’on passe par des moments pas très sympas mais ne lâchez rien tant que l’année n’est pas terminée ! 
Pour ce qui est de mon parcours, j’ai un bac L, et après le bac j’ai fait 2 ans de Sciences du langage en passant les concours en parallèle. Et après 2 ans d’échec, j’ai décidé de m’inscrire en prépa, c’était clairement l’année où il fallait le décrocher ce concours ! J’en ai passé 6 et Clermont était le dernier. Le jour J, j’étais plutôt calme et contente de me retrouver dans ma ville  J’ai trouvé le QCM de langue dans la même veine que l’an passé avec des questions plus ou moins difficiles mais comme dans tous les QCM ! Je redoutais un peu plus le QCM de logique puisque ce n’est pas du tout mon fort ! C’est pour cela que je me suis beaucoup entraînée sur les questions type de l’an dernier et que j’ai fini par acquérir les automatismes et surtout de la vitesse (très important pour ce qcm). Avec du recul, on se rend compte que certaines questions sont toutes bêtes, alors plus on est détendu mieux c’est ! (Je sais c’est plus facile à dire qu’à faire…) J’étais assez contente du sujet de discussion même si je me doutais que ce serait le cas pour plusieurs personnes. Alors j’ai pris le temps de bien choisir mes exemples, de respecter le format d’une discussion et de faire attention aux fautes et à la syntaxe ! Mieux vaut éviter les pertes de points inutiles ! En sortant, je me suis dit que ce n’était pas pire que l’année précédente, voire mieux en logique ! 
Et après tous les autres concours ratés, j’apprends que je suis prise à Clermont !
Je sais aussi que c’est très énervant d’entendre ceux qui ont obtenu le concours dire "Il en suffit d’un", mais pour la plupart d’entre nous sur Clermont, il en a réellement suffit d’un, et en plus le dernier passé donc il est très important de garder espoir jusqu’au bout ! Chaque concours est différent et vous avez votre part de chance pour chacun d’eux ! 
Je suis passée par des moments de stress, pleurs, perte de motivation (et j’ai eu le temps en 3 ans ^^) mais au bout du compte, je me suis dit, allez c’est bête, bosse jusqu’au dernier, en plus tu les as payés ! ^^
Croyez en vos capacités ! Certes il faut avoir de bonnes bases et fournir beaucoup de travail mais si c’est le métier auquel vous aspirez, alors battez-vous jusqu’au dernier concours !


Sarah

Bonjour à tous ! 😁
Ici Sarah, venant tout droit du Lot-et-Garonne (petit point culture gé : région Nouvelle-Aquitaine, limitrophe avec la gironde par exemple… sait-on jamais…) ! 
Après un bac S, j’ai fait 2 ans de prépa à Bordeaux. La première fut un échec cuisant… La prépa ne nous aidait vraiment pas … J’étais perdue toute l’année… Je ne savais pas ce que je devais travailler. Nous n’avions pas réellement de cours de grammaire ou d’orthographe… La catastrophe. J’ai passé 9 concours cette année-là, autant vous dire que j’étais dans les choux niveau classement… 😔 L’année suivante, changement de prépa.
Des profs super, une ambiance top, et des cours enfin structurés !! J’ai également passé 9 concours... 
C’est au tour de Clermont, mon avant-dernier concours. Je commençais presque à abandonner l’idée de faire ce métier et je cherchais quelque chose qui pouvait me plaire pour la suite de mes études. (autant vous dire que c’était compliqué : mon cerveau était en ébullition, sans résultat.. ) Après 2 années de prépa, pas une admissibilité, mon moral était dans les chaussettes, ou plutôt enterré... 
J’arrive donc à Clermont. Persuadée de ne pas le réussir encore une fois. Mais je devais tout donner !!  
Je retrouve ma copine de concours (oui après 2 ans on se fait des copines) et puis comme toujours on a commencé à parler. Bizarrement le temps d’attente est beaucoup plus court ! On nous distribue le sujet de langage et c’est parti ! Un sujet plutôt classique, des choses que je savais et d’autres non. (Mettre toujours B ou toujours C ?) Il ne fallait pas trainer mais j’ai eu le temps de finir... ouf ! Viens ensuite l’épreuve de logique. Je regarde d’abord le sujet dans sa globalité, je commence par les questions où je suis sûre de répondre. Je termine par celles où je dois un peu plus réfléchir. Je reviens sur certaines questions et hop le temps est terminé. Après ces épreuves, je n’étais pas forcément déçue, j’avais fait ce que je pouvais. On continue avec l’épreuve rédactionnelle !! 
Question sur l’illettrisme. Un sujet qu’on avait un peu traité dans la prépa. Donc je commence par une petite intro claire en différenciant l’illettrisme de l’analphabétisme, suivie de 2 parties. J’ai essayé d’être synthétique : un argument pour un exemple. 
Petite conclusion pour finir. Et là j’ai eu le temps de lire, lire et encore relire ma dissertation. J’ai épluché chaque mot pour éviter les fautes d’orthographe… et ça y est le temps est écoulé. En sortant, je trouvais ma dissertation plutôt banale. Bref j’étais le défaitisme en personne ! 🙄
Vous vous imaginez donc ma surprise de voir mon nom sur la feuille d’admissibilité. J’ai ri…😅
Tout ça pour vous dire que ça se joue sur rien… Il n’y a pas de « recettes miracles ». Tout le monde a sa méthode de travail, ses qualités, ses difficultés. Il faut bien entendu travailler et puis croiser les doigts. 
On félicite bien souvent ceux qui sont admissibles, et pourtant…. Beaucoup de non-admissibles mériteraient une place. Je vous encourage à essayer, à tout donner pour réussir, mais n’oubliez pas que si vous n’avez pas d’admissibilités ce n’est pas parce que vous êtes le plus nul du monde… Ce concours est particulièrement difficile ! 

 

Si la région Auvergne vous fait un peu peur rassurez-vous. On y vit très bien ! Les volcans offrent un joli paysage, le centre-ville se fait à pieds et niveau gastronomie vous verrez ! 😄
Une grosse dose de courage !!!!